Mis en ligne le 1er février 2025
Position de l’AFA concernant les ruptures généalogiques
Par : Hélène Fournier (689)
Tel que mentionné dans le bulletin Le Fournier de juin 2019, un article est paru dans la revue l’Ancêtre de la Société de Généalogie de Québec au sujet du résultats des tests d’ADNy concernant Charles, fils de Guillaume Fournier et de Françoise Hébert. Ce test confirme que Charles est en fait le fils biologique de l’ancêtre Jean Gaudreau. Cette situation est appelée rupture généalogique
À partir de ces découvertes, constatons ce qui suit : Une rupture généalogique offre au porteur une deuxième source d’origine. La première est habituellement démontrée par la lignée généalogique d’un individu basée sur les actes de baptême, mariage et sépulture. Elle permet d’établir un lien avec le patronyme. C’est par ce lien que se transmet le patrimoine d’une famille jusqu’à notre propre degré de filiation. La seconde source d’origine est établie par un test d’ADNy. Le chromosome Y transmis de père en fils transfert des valeurs biologiques à l’individu. Les limites de cette seconde source est qu’elle ne nous révèle pas dans ce cas-ci l’histoire de Charles.
La rupture généalogique citée ici toucherait environ un demi-million de Québécois ayant une trace génétique de Charles dans leur ascendance patrilinéaire. Il faut noter que cette situation n’est pas unique et qu’avec les avancées de la science, elle se révèlera de plus en plus dans les différentes allégeances familiales.
Certains de nos membres ont consacré de nombres années à la recherche d’informations sur leurs ancêtres Fournier. Leurs recherches, basées sur des documents religieux et notariés, ont permis de confirmer la légitimité de leur patronyme en établissant leur lignée patrilinéaire jusqu’à leur premier ancêtre Fournier, arrivé en Nouvelle-France.
Malgré cette rupture généalogique, les membres concernés conserveront leur patronyme familial Fournier, peu importe les nouvelles découvertes génétiques faites sur leurs ancêtres. Souvenons-nous que cet ancêtre Charles a su transmettre à sa descendance, à sa façon et avec les réalités de sa propre vie, les valeurs familiales et le patrimoine reçus de son père d’adoption. D’ailleurs notons au passage un fait intéressant de reconnaissance familiale envers Charles. Un contrat de donation entre vifs a été passé le 2 août 1699 entre Charles et ses parents Guillaume et Françoise Hébert. Ceux-ci ont cédé à Charles tous leurs biens en échange d’être pris en charge par Charles jusqu’à leurs décès. Quelle belle marque de confiance et de reconnaissance envers ce fils qui finalement n’a peut-être jamais su qu’il n’était pas le fils biologique de Guillaume.
Après plusieurs réflexions et discussions sur la nouvelle réalité des ruptures généalogiques, l’AFA vous encourage, si vous êtres concernés par un tel évènement, de poursuivre vos recherches vers votre nouvelle ascendance. Nous recommandons également de conserver dans vos archives les informations recueillies sur la filiation avec l’ancêtre Fournier d’adoption. Enfin, nous suggérons qu’une note explicative soit insérée dans votre base de données expliquant la rupture généalogique découverte par la recherche d’ADNy chez Charles et peut-être chez d’autres Fournier de la même lignée que vous.
Soyez fiers d’être des Fournier d’Amérique comme nous le sommes de vous compter parmi nos membres!
Tiré de : Bulletin Le Fournier, décembre 2019
Mis en ligne le 1er décembre 2024
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Habiter la terre
100e de l’UPA
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Mis en ligne le 1er novembre 2024
Le site québécois de généalogie MesAïeux.com
passe en mains étrangères
https://www.lesoleil.com/actualites/actualites-locales/la-capitale/2024/09/10/le-site-quebecois-de-genealogie-mesaieuxcom-passe-en-mains-etrangeres-GFZL3DWBBRFYLFPAU3XOK34CLY/
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Mis en ligne le 1er novembre 2024
Les Filles du Roy par Lisa Elwin
Marie Hubert (en anglais seulement / in english only)
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Mis en ligne le 7 octobre 2024
Les Filles du Roy et Marie Hubert (épouse de Nicolas Fournier) (4 vidéos)
Un film diffusé auparavant sur le canal Historia