Éméry Amiens, a emprunté le nom de sa mère Fournier, pour en faire son patronyme de famille, une fois rendu en Nouvelle-France. Éméry Amiens est le fils de Jean-Baptiste Amiens et Pauline Fournier de Sainte-Madeleine de Besançon en Franche-Comté. Il arriva en Nouvelle-France le 26 juin 1755 comme soldat de la compagnie de Bleau, régiment de Guyenne. Éméry épousa à Québec, Marguerite Guénet, fille de Thomas Guénet et de Marie-Anne Maheu, le 14 février 1757. Après son mariage, Éméry Amiens porta uniquement le patronyme Fournier, et au baptême de son fils Jérôme à Cap-Santé, le patronyme Larose se greffe à celui de Fournier pour devenir Fournier-Larose. Deux générations plus loin, le patronyme de Larose se greffa à celui de « Fournier» pour devenir Fournier-Larose. Nous n’avons pas élucidé le mystère de ce deuxième patronyme. Peu de recherches ont été faites concernant cet ancêtre. Comme la plupart des soldats, il portait sans doute ce surnom.
Éméry et Marguerite Guénet eurent 4 enfants qui se marièrent, dont 3 garçons. Éméry et Marguerite élevèrent leur famille dans la ville de Québec. Deux fils, Jean-Baptiste marié à Marthe Jackson le 4 avril 1780 à Québec et Jérôme marié à Madeleine Godin le 18 janvier 1786 à Québec assurèrent la descendance qui demeura surtout dans la région de Québec. Nous ne savons rien quant au métier que pouvait exercer cet ancêtre. Nous avons pu retracer la date de son décès soit le 29-01-1800 à l’Hôtel-Dieu de Québec. Il est cité comme mendiant et il est inhumé dans le cimetière des pauvres. Tant qu’à Marguerite Guénet, elle est décédée le 5-08-1803 à l’Hôtel Dieu de Québec.
Le patronyme Fournier ou Larose alterna souvent dans cette descendance. Finalement la moitié de la descendance, même dans la ville de Québec garda le nom de Fournier et l’autre moitié le nom de Larose. Certains descendants portant le patronyme Larose s’établirent dans les régions de Montréal, Ottawa et Cornwall. Les descendants de Éméry Amiens Fournier dit Larose et Marguerite Guénet comptent neuf générations jusqu’à nos jours.
Par Armelle Fournier†, généalogiste et archiviste ©
2024-04-27/hf